Schubert, Franz: Sonata for Piano and Arpeggione a minor D 821 (op. post.)
(Seiffert, Wolf-Dieter)
Instrumentation: Alto et piano
Période: Classique
Pages: 68 pp
Poids: 0.281 kg
Editeur: G. Henle Verlag
Numéro d’édition: HN0612
Cotage de l'editeur: HN 612
ISMN: 9790201806129
Une bonne intention n'est jamais assez bonne (d'apres Kurt Tucholsky): l'Arpeggione, cette sorte d'hybride - une grande guitare frottee par un archet - n'a jamais reussi a s'imposer aupres des musiciens. Cette curiosite organologique serait certainement deja tombee depuis longtemps dans l'oubli le plus total si precisement Franz Schubert n'avait pas compose sa sonate en La mineur pour cet instrument. Et cette oeuvre en trois mouvements est vraiment immortelle. Mais elle pose aussi un probleme pour l'Urtext, car sans certaines interventions dans le texte, la partie d'arpeggione originale ne pourrait etre executee sur l'instrument le plus proche au niveau du timbre, a savoir l'alto ou le violoncelle. La maison d'edition G. Henle resout ainsi le dilemme: d'une part, la partie d'arpeggione originale est superposee a la partie de piano originale (partition), de l'autre, dans la partie separee jointe a la partition les rares changements d'octaves indispensables sont clairement indiques. Il etait hors de que tion pour nous d'envisager une autre partie - le violon par exemple (comme dans l'edition Diabelli parue apres la mort du compositeur), la flute ou tout autre instrument melodique a tessiture aiguŰ - car toutes ces alternatives s'ecartent trop des representations de timbre que pouvait avoir Schubert. Dans le meilleur des cas, on pourrait envisager - pourquoi pas? - une partie de contrebasse.